Cours de didactique de l'enseignement di Valeria Vinco

La Docimologie: l’évaluation et la mesure

La diffusion de l’exigence de vérifier le « produit » de l’action éducative a focalisé l’attention, beaucoup plus que par le passé, sur l’usage des procédés de mesure dans la recherche psychologique et pédagogique.

L’approche aux procédés quantitatifs a poussé à étudier de façon critique les évaluations [I2] [S1] scolaires traditionnelles; l’étage successive a été celui de relever des discordances dans l’attribution des notes [F2] de la part de différents examinateurs, ou des examinateurs invités à une nouvelle évaluation au bout de quelque temps.

Depuis le début du XIXe siècle il était clair que les procédés d’évaluation utilisés dans les écoles soient radicalement revues à la fois pour ce qui concerne les typologies d’épreuves, que pour ce qui concerne les modalités d’attribution des notes.

La « docimologie » a eu de cela un grand développement et a abouti, dans différents pays, à modifier de façon radical les procédés d’évaluation et les épreuves d’examen.

Qu’est -ce-que c’est la Docimologie?

On peut dire qu’il s’agit d’une discipline née pour étudier sur des bases scientifiques les critères de l’évaluation scolaire (en tenant en compte aussi des facteurs subjectifs qui agissent sur les examinateurs) afin d’élaborer des techniques d’examen et de contrôle des résultats des élèves et des participants à un processus formatif.

Aujourd’hui on est en présence d’un secteur de recherche beaucoup plus avancé par rapport aux origines donc on peut définir la Docimologie comme la science qui a pour objet tout ce qui est connexe à la mesure et à l’évaluation dans le domaine éducatif.

Une des caractéristique de l’attitude docimologique est le recours à la technique statistique comme support pour conférer la plus grande objectivité possible à les mesures , traduites donc en nombre de points strictement tarés, dignes de foi et fiables.

Il s’agit d’exclure l’influence de toutes ces variables pas strictement liées à ce qu’on veut mesurer (attitudes de l’enseignant, imprécision dans la formulation des devoirs, contradictions dans les épreuves assignées, discontinuité des temps et des lieux) ou, au moins, de les expliciter et de les contrôler à travers l’élaboration d’instruments convenables: tests, épreuves objectives, examens d’aptitude, observation systématique et autres encore.

Vérifier les prestations est indispensable pour déterminer si l’enseignement projeté a rejoint les objectifs programmés, si les élèves ont acquis l’ensemble des capacités et des compétences définies par les objectifs didactiques.

Les instruments de vérification normalement utilisés sont les épreuves.

Une vérification est faite pour obtenir des informations et par rapport à ces informations l’enseignant peut réagir de façon différente. Il peut décider que l’information reçue est convenable pour émettre un jugement et donc pour exprimer une évaluation, ou bien que la vérification lui est indispensable pour recueillir les informations qui lui sont données sous forme de score et que l’évaluation est donc un acte successif et séparé du score; dans ce cas le score n’est pas une évaluation mais simplement une mesure.

Mais qu’est-ce que c’est la mesure et quel rôle peut assumer le procédé du « mesurer » dans le domaine éducatif?

L’évaluation doit-elle inclure une phase de mesure?

Dans le domaine docimologique « ce qui est communément indiqué comme évaluation constitue la résultante de deux opérations, desquelles la première est représentée de la mesure et l’autre de l’évaluation proprement dite ».

Souvent on se méprendre sur la phase du contrôle et la phase de l’évaluation: la mesure représente le moment du relèvement et de la représentation des informations concernant les résultats d’un parcours didactique, l’évaluation concerne le moment de leur élaboration, interprétation et jugement.

L’évaluation se fonde sur des critères [I2] [I3] [F1] autonomes par rapport aux méthodes et aux instruments desquels se sert le mesurage.

Et, plus précisément, elle se base sur des objectifs préfixés et sur leur réalisation.

Mesurage et évaluation constituent deux moments à l’intérieur de la vérification, strictement corrélés entre eux, l’un finalisé à l’autre: l’évaluation répond à une fonction sociale et formative qui fait référence aux éléments mesurables, qui après interprète, relie, élabore, trace et exprime en traits de personnalité.

Il s’agit, donc, de bien distinguer les deux opérations.

Voilà pourquoi on a besoin finalités et de critères valides qui consentent de repérer et décrire ce qu’on veut vérifier; il faut, donc, choisir et construire l’instrumentation au moyen de laquelle mesurer soigneusement une prestation; enfin il faut des modalités convenables pour formuler et exprimer le jugement, c’est à dire l’évaluation autour ce qui a été mesuré.

La mesure comporte la possibilité d’instituer des rapports entre ce qu’on veut mesurer et une grandeur prise comme unité de mesure.

La mesure exige qu’ il y ait des règles qui fassent correspondre un nombre à un objet. Le recours à des procédés quantitatifs dans la vérification des apprentissages sert à garantir la validité et la fiabilité de l’évaluation. Pour arriver à ce fin il faut décrire de façon analytique ce qu’on veut vérifier, les critères et les paramètres qu’on utilisera et définir les critères et les modalités de mesurage.

En résumant, une approche correcte nous semble ce qui distingue la mesure de l’évaluation, en laissant à la mesure les données quantitatives, c’est à dire ces donnés qui répondent au critère de certitude, et à l’évaluation l’interprétation et la description qualitative des données vérifiées selon des critères.

L’évaluation a prioritairement la fonction d’aider les enseignants, les élèves, les familles a prendre conscience des modifications qui interviennent dans la formation personnelle [F1] de chaque étudiant à la suite d’une action didactique.

Elle peut être considérée un bilan qui offre des suggestions utiles à la fois sur la validité du travail fait que sur la direction du travail à faire.

Elle a aussi la fonction d’exprimer un jugement articulé et critique par rapport la situation dans laquelle l’ élève se trouve, pas pour en déduire les fautes ou les mérites (et donc pas seulement pour l’admettre à la classe successive), mais pour faire ressortir quelle est l’action la plus correcte et la plus efficace pour guider les étudiants, pour les motiver, pour les enrichir intérieurement, pour favoriser leur évolution sur le plan de la formation sociale, affective, intellectuelle, comportementale.

L’évaluation peut exprimer un jugement sur l’élève en comparant le rendement de chacun avec le rendement moyen du groupe ou de la classe.

L’évaluation peut considérer l’élève en relation au processus de changement entre une situation initiale et les objectifs programmés.

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