La vita e le opere di Jean De Lafontaine di Maria Cristina Desole (cristina.desole@gmail.com), Sara Balma (sarabalma@libero.it)

- L'UNIVERS POÉTIQUE DES FABLES

LA NATURE

Dans les fables la nature n'intervient jamais pour elle-même: elle est le décor de la comédie, parfois même une sorte de personnage muet, élément indispensable de l'action. Ce que le poète évoque le plus volontiers , ce sont les paysages qu'il connaît le mieux, les lignes modérés de la Champagne[I 1], [I 2], [F1], [E 1],[Es 1] et de l'Ile-de-France[I 1], [F1],[E 1], [E 2], [Es 1]. Ces peintures sont d'une extrème sobriété, des crayons où quelques traits suffisent pour évoquer plus qu'un tableau, une atmosphère: Tel est le secret de l'art de La Fontaine: sans renoncer à la précision du détail, il suggère beaucoup plus qu'il n'en dit, il crée des impressions très variées. La Fontaine sympathise avec les plantes comme avec les animaux: il leur prête une âme, il évoque à la manière de Lucrèce[I 1], [F 1], [Es 1], [E 1]: l'influence du printemps sur la vie universelle.

LES ANIMAUX

Il a eu le tort d'avancer, dans la Préface, que ses fables pourraient apprendre aux enfants les « propriétés des animaux[I 1], [F 1], [E 1], [Es 1] et leurs divers caractères ». On s'est amusé à relever ses erreurs. La cigale ne mange ni mouches ni vermisseaux; elle ne chante pas et meurt avant l'hiver; la fourmi est endormie quand vient « la bise »; le corbeau et le renard, carnivores, ne sont guère amateurs de fromage.Quant aux caractères qu'il prête aux animaux, ils n'ont aucune réalité: La Fontaine n'ignorait rien de ces erreurs: il plaisante même à ce sujet; mais comme il les trouve chez ses devanciers et qu'il se préoccupe avant tout de conter, il n'hésite pas à les répéter. Son point de vue n'est pas celui d'un naturaliste[I 1], [F 1], [E 1], [Es 1] soucieux s'exactitude, mais celui d'un artiste qui aime les bêtes et s'est plu à les observer. La vérité du peinte n'est pas celle du savant: il lui suffit de faire vivre l'animal en nous donnant l'illusion de la réalité. La Fontaine est un admirable peintre animalier: Son observation ressemble à celle du caricaturiste: il a l'art de choisir le détail expressif pittoresque et souvent poétique qui évoque la silhouette, la démarche, la physionomie de l'animal. On ne peut pas oublier « le héron au long bec emmanché d'un long cou »; la tortue qui va « son train de sénateur »; l'hirondelle « caracolant, frisant l'air et les eaux » (X,6)[F1], [I 1], [Es 1], [E 1] les petits de l'alouette »voletants, se culbutants «  ( IV, 22)[F1], [I 1], [E 1], ; le bɶuf qui «  vient à pas lents » ( X,1)[F1], [I 1],[ Es 1]; les lapins et leurs gambades. « Cela est peint » disait M.me de Sévigné.

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