La vita e le opere di Jean De Lafontaine di Maria Cristina Desole (cristina.desole@gmail.com), Sara Balma (sarabalma@libero.it)

- L'UNIVERS MORAL DES FABLES

La Fontaine se contente de donner aux animaux le caractère qu'ils avaient traditionnellement chez ses devanciers: le lion est le monarque, orgueilleux, le renard un courtisan rusé. Il prête aux animaux une âme élémentaire.Il attribue à tous les animaux un caractère en harmonie avec leur aspect physique. Il ne cherche pas une réalité scientifique, mais il élabore une vérité artistique.Chez La Bruyère[I 1], [F 1], [Es 1], [E 1] le riche est gras, le pauvre est maigre; de même on trouve tout naturel que le héron "au long cou" soit un délicat qui vit de régime, que le "petit lapin"soit un écervélé sans expérience, la belette "au nez pointu" une rusée, le chat, un Tartuffe. Les pigeons symbolisent la tendresse et l'ours “mal léché” est un rustre bourru et solitaire. La Fontaine ne fait qu'enrichir à démesure le “caractère naturel” des bȇtes, de sorte que le monde des animaux en vient à representer la société des hommes avec leur psychologie complexe, leurs passions et leurs vices. Très souvent le désir de peindre ses semblables l'emporte et , oubliant les animaux, nous avons la nette impression d'avoir devant nous des hommes.

L'HOMME

“Ce n'est pas aux hérons que je parle” (VII,5). De plus en plus, La Fontaine choisit des personnages humains et en fait des chefs-d' œuvre de psychologie. Comme Racine, il a peint la tendresse, la jalousie, l'ambition, l'amour maternel; comme Molière, il a peint la vanité, l'hypocrisie, le mensonge, l'ingratitude, l'avarice; comme La Bruyère, il a peint la suffisance des grands et la timidité des petits.

La Fontaine note aussi les différences de caractère qui tiennent à l'ȃge et au sexe. Le veillard ne parle pas comme les jeunes hommes. Qu'on lise à ce propos “Le viellard et les trois jeunes hommes”( Livre XI,8) où La Fontaine , en veillissant, demontre la sagesse qui seule puise dans l'expérience et qui , tiré de son épicurisme, à la fin de sa vie, tient plus à l'art de vivre qu'à l'art de mourir.La Fontaine est sévère pour l'enfant qu'il trouve imprudent, sans pitié, imprudent, destructeur, “doublement sot et doublement fripon”(IX,5). Ce qui lui a valut les reproches de manque d'indulgence. Il ne le fut mȇme pas envers les femmes, mari médiocre qu'il fut, desquelles il cririque l'égoȉsme (I,17), la coquetterie (VI,21) et le bavardage indiscret (VIII,6). Mais La Fontaine a su nous montrer aussi l'honnȇteté et la modération (X,9), la générosité(VI,13), le désintéressement et l'amitié, qui fort heureusemnet sont aussi des traits permanents de la nature humaine.

LA FABLE PHILOSOPHIQUE

Chez M.me de la Sablière[F 1], [F 2], [E 1] de 1672 à 1678, La Fontaine se mêle aux discussions des philosophes et des savants. Il s'entretient en curieux avec le mathématicien Boberval, avec des astronomes, des médecins, des physiciens, et surtout avec le voyageur Bernier, disciple du philosophe Gassendi[I 1], [I 2],[F 1], [E 1], [E 2], [Es 1] (1592-1635). Les fables du Second Recueil contiennent des échos de ces hautes préoccupations. Épicurien[I 1], [I 2], [F 1], [E 1], [Es 1] croyant à la bonté de la Nature et à l'action de la Providence. La Fontaine a surtout médité sur la mort, quand l'âge l'invita plus directement à y faire réfléxion. Il avait déjà abordé le problème, de façon très impersonnelle, dans le Premier Recueil; mais il lui arrivait de traiter le thème sur un ton dégagé et désinvolte. (La Jeune Veuve).

   10/16   

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Edurete.org Roberto Trinchero