Les consonnes du français d'un point de vue articulatoire

Le dictionnaire Robert donne cette définition de la consonne : Phonet. Son produit par un rétrécissement (consonnes fricatives, constrictives) ou un arrêt (consonnes occlusives) du passage de l'air, généralement expiratoire.

Le tableau ci-dessous indique pour les consonnes du français les différents modes d'articulation en ordonnée (rétrécissement dans le cas des constrictives ou arrêt dans le cas des occlusives) et en abscisse les différents lieux d'articulation (le point de constriction ou d'arret) à l'intérieur de la cavité bucale. Par exemple le son [H] que l'on trouve au début du mot cheval est obtenu par un retrécissement qui survient entre la langue et le dos du palais. De même la consonne [p] s'obtient par un arrêt de l'air au niveau des deux lèvres, ce qui produit une explosion. Le tableau signale également le voisement des consonnes (consonnes "sonores" dans ce tableau). Une consonne sonore fait donc vibrer les cordes vocales alors qu'une consonne sourde les exclue. Pour un même point d'articulation, on a généralement une sourde et une sonore. Par exemple [t] et [d] partagent les mêmes traits disctinctifs, moins la sonorité qui n'est que de [d]. Le français a 16 consonnes [F1] [F2] [E1] [Es1][Es2] [I1] plus une nasale vélaire: /G/ du mot agneau.

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