La Francophonie di Alessandra Romagnoli e Deborah Francesca Seren Gai

La créolité

La langue créole se développe dans les territoires des Grandes et Petites Antilles (Caraïbes) ; elle est un mélange de français, portugais, espagnol, anglais plus la langue locale, c’est-à-dire qu’elle est le résultat d’un mélange des langues des colonisateurs.

Au XVII siècle le créole, pour les français, était l’individu blanc qui était né aux Antilles.

De cette situation de base naît le terme Créolisation qui identifie un mouvement de décompose et de recompose des éléments, un mélange de plusieurs cultures pour avoir une culture nouvelle.

Au niveau de la littérature on peut citer plusieurs  écrivains qui avec leurs œuvres ont donné témoignages de cette langue et de cette culture, par exemple: Patrick Chamoiseau (http://www.lehman.cuny.edu/ile.en.ile/paroles/chamoiseau.html), Raphael Confiant (http://www.lehman.cuny.edu/ile.en.ile/paroles/confiant.html), Réné Depestre, Eduard Glissant (http://web.archive.org/web/20010627165432/www.france3.fr/emissions/ecrivain/auteurs/glissant.html), Bertène Jumuner, Ralph Ludwig, Ernest Pépin, Gisèle Pineau, Hector Poullet, Sylviane Telchid.

Les textes littéraires, pour la plupart des nouvelles, témoignent une prise de conscience du caractère fortement original de la littérature antillaise qu’on peut juger comme le résultat du rencontre parmi les indiens de l’Amérique, les esclaves africains, les colons européens. Compte tenu de ses origines, la production littéraire antillaise proclame son individualité.

Cette expression artistique se trouve au carrefour entre la tradition de l’oralité ( celle de la langue créole, du conteur, de la fête populaire)  et la tradition de l’écrit (celle des colonisateurs). Il faut remarquer que l’alphabétisation est un fait assez récent aux Petites Antilles et que l’oralité a toujours suivi un ordre et des règles différentes par rapport à    celles de l’écriture.

A niveau de l’oralité on retrouve la figure du griot qui est celui qui conte une nouvelle, une histoire.

Sa narration est toujours en évolution perce que la transmission orale se base seulement sur les faits relatifs à la vie sociale du moment, les événements passés, qui n’ont plus de liens avec le présent sont vite oubliés.

L’écriture permet de fixer la mémoire d’un peuple ; mais les liens entre les faits passés et la société se perdent  aussi parce que le mécanisme est différent, c’est-à-dire que l’oralité se fonde sur l’identification et sur la compréhension directe des situations, tandis que l’écrit  a comme point fort l’analyse qui montre à l’homme son individualité par rapport aux autres.

La mémoire orale des Antilles naît à partir du XVII siècle, moment où on a ressemblé tous les apports culturaux dans une réalité nouvelle qui est le résultat d’une expérience commune et de laquelle naît l’identité du peuple antillais.

Dans la mémoire orale des Antilles on retrouve des contes qui racontent l’histoire vécue par le peuple tel qu’elle est transmise aux enfants, l’histoire des catastrophes naturelles, de la révolution des esclaves...

Il faut dire que aujourd’hui à cause de l’arrivée de l’écriture l’oralité est en train de subir une transformation aux Petites Antilles. Haïti se sauve encore un peu parce que l’alphabétisation intéresse seulement une petite partie de la population.

L’écriture et de l’oralité se partagent les domaines, c’est-à-dire que l’écriture est utilisée pour le travail, la politique, la culture ; l’oralité trouve sa manifestation dans la parole du conteur qui au crépuscule commence ses contes.

Dans les contes antillaises il y a toujours du mysticisme et un refus de l’étude analytique de la réalité (typique de l’écriture) ; l’oralité créole s’inspire à tous registres linguistiques que la composent qu’elle unit à l’esprit synthétique de sa tradition et de son rythme de narration et qui surtout refuse les lois sur le bon usage de la langue.

Voir

http://creoles.free.fr/Cours/ (Cours sur la langue et la culture créoles)

http://ecrit.creole.free.fr/histoire.html (histoire et auteurs créoles)

http://www.magazine-litteraire.com/dossiers/caraibe.htm (courtes biographies d’auteurs créoles)

http://www.lehman.cuny.edu/ile.en.ile/paroles/depestre.html (site complet sur la créolité)

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