La Francophonie di Alessandra Romagnoli e Deborah Francesca Seren Gai

La Négritude

Lorsque la France diffusa son empire en Afrique noire, les français (et les européens en général) commencèrent à s’interroger sur les rapports à entretenir avec les populations africaines et sur la façon à travers laquelle considérer l’homme noir. (http://users.skynet.be/aloube/negritude.htm)

Le type de colonisation française visait grosso modo à imposer la culture et le valeurs moraux et religieux de la France, sans tenir compte de ceux qui appartenaient aux indigènes. Plus que par des raisons raciales, cette attitude fut dictée par une volonté de “civiliser” et intégrer, les africains à la pensée occidentale. Sans vouloir aborder des prises de positions pour ou contre la colonisation et sa “philosophie”, on est cependant tous d’accord en affirmant  l’erreur sous-jacente à cet approche envers la population locale.

Après la période de découverte initiale, où des sentiments de curiosité se mélangeaient à des préjugés ou à l’indifférence, vers le début du siècle on commença à s’intéresser à l’Afrique de façon différente, en montrant intérêt vers ses aspects primitifs, exotiques, sauvages.

Au développement de cette attitude contribuèrent l’exposition sur l’art nègre voulue par les cubiste, le succès de la danseuse Joséphine Baker, le poésie de Cendras et d’Apollinaire, l’effervescence culturelle de la Belle Époque.

L’intérêt pour l’Afrique demeura cependant superficiel, en s’intéressant par exemple à son art mais sans la comprendre vraiment, en ne voyant pas les problèmes de ce continents et les dommages faits par l’homme blanc avec la mentalité coloniale. L’homme noir était victime des stéréotypes et il n’avait pas la même dignité des blancs.

Pour toutes ces raisons les noirs commencèrent à faire entendre leur voix.

En 1921 le Prix Goncourt alla au martiniquais René Maran, auteur de Batouala, (perso.wanadoo.fr/redris/HTML/maran.htm ), roman décrivant la situation coloniale telle quelle, sans une prise de position mais avec une dénonciation implicite. De là, le ferment des noirs devint toujours plus fort, tandis que dans les année ’30 trois revues apparurent en formant le manifeste de la négritude. Elles sont: La revue du monde noir (soignée par des étudiant antillais, apparue en 6 numéros) -  Légitime Défense  (un seul numéro, très engagée, véritable manifeste de la Négritude) – L’étudiant noir. (http://www.toutelapoesie.com/dossiers/dossiers/contextehist.htm)

En 1948 fut publié l’Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache de langue française, soignée par L. Sédar Senghor et avec la célèbre préface de J.P. Sarte, Orphée Noir. (www.refer.sn/ethiopiques/article.php3?id_article=32&artsuite=2 -)

En effet la poésie semble être la voix privilégié pour s’exprimer, et la poésie de Aimé Césaire, Cahier d’un retour au pays natal, (http://site.voila.fr/inspirohides/negritude/cesaire et http://www.cesaire.org/) du 1939 le montre de façon très puissante, où on trouve pour la première fois le mot négritude. On peut bien affirmer que Césaire (d’une position plus politique et combattive) e Senghor (plus philosophe, même s’il il sera un grand homme politique, premier chef d’état du Sénégal) (http://perso.wanadoo.fr/ambassenparis/docsedar.html  et www.radio-france.fr/parvis/senghor.htm)

sont les voix les plus fortes de ce mouvement, qui s’épanoui au maximum après la deuxième guerre mondiale et après la colonisation.

La thèse fondamentale soutenue était celle de faire remarquer la diversité de l’homme noir par rapport à l’homme blanc, la dignité si non pas la suprématie de la culture noire, de faire changer le point de vue sur les stéréotypés défauts des africains, qui , mieux connus, se transforment en valeurs (ex: la paresse devient harmonie avec les rythmes de la nature), le droit de se faire entendre par le monde, de faire connaître le passé africain, l’Afrique vue comme berceau de l’Homme.

Voir

http://www.ville-verson.fr/fr/negritude.htm

http://www.ifrance.com/Vitellus/negrit.htm

http://www.afriqueweb.net/negritude

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